En effet, c’est grâce aux nombreux soulèvements des neg’marrons, que les maîtres esclavagistes ont dû capituler et rendre leur liberté aux noirs arrachés d’AFRIQUE et d’Inde
En effet, c’est grâce aux nombreux soulèvements des neg’marrons, que les maîtres esclavagistes ont dû capituler et rendre leur liberté aux noirs arrachés d’AFRIQUE et d’Inde et non grâce à Victor Shoelcher qui lui même possédait des esclaves. C’est bien longtemps après que la population locale s’est rendue compte que son projet n’était qu’une nouvelle forme d’esclavage moderne, et non le droit à l’émancipation des noirs fraîchement affranchis.
En avril, le décret du 4 mars 1848 créant la Commission d’émancipation fait parler d’émancipation de droit, car « nulle terre française ne peut plus porter d’esclaves ». Les maîtres mettent à la rue les marrons les plus rebelles. Ces derniers demandent, terre, maison, emplois rémunérés ect….
Le 22 mai de la même année, des capitalistes proclament l’émancipation des peuples de la Martinique immédiatement. Localement l’abolition de l’esclavage sera entrée en vigueur le 23 mai.
Ceci étant, des émeutes le 22 mai ont contribué à abolir l’esclavage plus tôt que prévu, soit 11 jours en avance.
Anofip, le 23/05/2014 www.anofip