Le dissident Kemi Seba, connu pour son travail de conscientisation auprès de la diaspora noire représente pour la France, et ce depuis ses débuts, une menace pour la stabilité nationale, ou plutôt pour la léthargie dans laquelle sont plongés les africains qui vivent en Occident
Objet d’une surveillance acharnée jusqu’ici plus ou moins officieuse, il vient de redevenir le danger prioritaire non plus seulement du pays mais de l’Europe. Ainsi, l’Etat français, par l’intermédiaire du ministère de l’Intérieur, a lancé une directive de surveillance de Kemi Seba dans tout l’espace Shengen. De ce fait, comme c’était le cas jusqu’ici, il sera épié dans tous les déplacements qu’il effectuera au sein de cette zone, de façon encore plus opiniâtre qu’à l’accoutumée.
Les autorités belges avaient interdit la conférence de la dissidence le 4 mai dernier à Bruxelles, où il était invité aux côtés d’autres cancres de la République dont Dieudonné. Aussi cette décision compromet davantage, a priori, les futurs rassemblements des militants qui adhèrent à son message.
Cette directive est la preuve que l’insoumission n’est jamais vue d’un bon œil par celui qui oppresse et que personne, excepté les Noirs eux-mêmes, n’a réellement intérêt à ce qu’une cohésion et une réappropriation de l’histoire du peuple africain par les Africains devienne réalité.