Il y a plus d’un siècle aujourd’hui, en 1903, naissait un des plus importants auteur de poésie de la Renaissance d’Harlem, Countee Cullen (1903 – 1946)…
Connu pour ses écrits comme Color (1925), Copper Sun (1927), The Ballad of the Brown Girl (1928), The Black Christ and Other Poems (1929), The Medea and Some Other Poems (1935), On These I Stand: An Anthology of the Best Poems of Countee Cullen (1947) ou encore My Soul’s High Song : The Collected Writings of Countee Cullen (1991), Countee était un poète afro-américain engagé à la plume reconnaissable. Fils adoptif du Révérend épiscopale méthodiste et Pasteur Frederick Ashbury Cullen, il grandit dans le quartier de Harlem.
Il est diplômé de la New York University en 1923, période de grands essors intellectuels, créatifs et renouveau de la culture afro-américaine. Le jeune homme publie ses poèmes dans The Crisis & Opportunity. On lui reconnait ses compétences d’orateur et poète. C’est par la suite à Harvard, en 1926, qu’il poursuivra ses études avant de s’envoler pour la France. Countee s’est marié à deux reprises tout au long de sa vie : une première fois avec Yolanda Du Bois – union qui durera deux ans – et Ida Mae Robertson avec qui il passera le reste de sa vie.
Il décédera le 9 janvier 1946 suite à des complications liées à une tension très élevée. Aujourd’hui il est fait du panthéon noir des hommes qui se sont battus pour leurs idées, « mourrons, oui, mais en résistants« …