Le testament de feu Nelson Mandela a été rendu public aujourd’hui même depuis l’Afrique du sud. C’est l’occasion d’aborder les questions pécuniaires de l’homme politique et de tous les biens matériels qu’il a légués à ceux qui lui ont survécu
Comme dans beaucoup de familles, le testament d’un défunt est source de tensions, de querelles et parfois même de fractures au sein de la cellule. Étant donné la longue maladie de Madiba, ses proches avaient déjà eus le temps de spéculer sur ce qu’ils considéraient leur revenir de droit. La publication de ce testament, donc, remet les choses en place et est la dernière occasion d’aborder en public la question de la situation financière du défunt.
Ainsi, sa fortune est pour l’instant estimée à environ 46 millions de rands (à peu près 3 millions d’euros) dont une partie devra être partagée entre les membres de sa famille, et dont l’autre a été léguée à des institutions scolaires: Ecole secondaire de Qunu, son village d’enfance où il est également enterré, lycée de Soweto, université de Witwatersrand et une autre de Johannesburg.
Ce qui est cohérent avec l’homme, qui de son vivant, mettait un point d’honneur à l’éducation.
De ses propriétés, il lègue à sa fondation Nelson Rholilala Family Trust, sa maison de Qunu afin qu’elle serve pour les réunions familiales de sa descendance, dans un désir de consolidation des liens entre les siens. Pour ce qui est de sa maison de Houghton, qui était le principale point de discorde entre les enfants Mandela et la dernière femme de Madiba, revient à cette dernière, Graça Machel, ainsi que la moitié de sa fortune.